La France doit faire face à une crise économique et sociale sans précédent, qui fait suite à la crise sanitaire. Au-delà du recul du PIB, indicateur dépassé, il nous faut trouver des solutions efficaces et pérennes, face à l’explosion du nombre de demandeuses et demandeurs d’emplois. La création d’emplois est au cœur des propositions des écologistes pour la reconstruction de l’économie, mais les grands chantiers nationaux de la transition écologique dans la rénovation thermique, les transports collectifs ou les énergies renouvelables n’auront de sens que si s’engage dans le même temps, une conversion globale de l’économie : relocalisation des activités, conditionnalité environnementale des aides aux secteurs en reconversion… Les financements substantiels mobilisés pour soutenir l’emploi ne sauraient servir à reconstruire un système productif vulnérable aux chocs écologiques à venir. La résilience doit être l’axe central d’un plan de transition de l’économie pour des emplois durables et une économie robuste, qui tienne compte des limites planétaires.

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